samedi 23 février 2008

Viola alba L.

La violette blanche est blanche comme son nom l'indique mais pas toujours.
La sous-espèce Viola alba ssp dehnhardtii que l'on trouve plus fréquemment au sud mais que l'on peut trouver en Isère, est bleue).

Elle est acaule, stolonifère et ses stipules sont plus fins que les autres espèces (2mm à la base)


Viola odorata L.

La violette odorante comme son nom l'indique dégage un agréable parfum de .... violette!

Elle fait aussi partie du groupe des violettes acaules et sépales obtus mais elle est très proche de Viola suavis (Viola s. a été longtemps confondue avec Viola o.).
Elle possède des stolons en général longs et fins et des nectaires trapus qui ne sont pas arrondis à l'extrémité.
Ses stipules sont bordées de courtes franges beaucoup moins longues Viola suavis.


Les fleurs chasmogames fleurissent en présence de feuilles estivales qui sont cordiformes.



les stipules sont largement lancéolées.

vendredi 22 février 2008

Viola hirta L.

La violette hérissée est une violette de même type que celle du post précédent (Viola suavis).
Elle fait partie du sous genre Viola, elle n'a pas de tige et a des sépales obtus.

Cependant celle-ci n'est pas stolonifère et n'a pas de parfum. Ses stipules sont largement lancéolées mais elles sont nettement moins frangées que Viola suavis.
L'éperon est de la même couleur que les pétales voire un peu plus foncé (contrairement à Viola suavis qui a l'éperon plus clair que la corolle), il n'est pas pointu mais arrondi à l'extrémité...

Un critère important pour différencier V. hirta c'est qu'au printemps elle produit des fleurs uniquement en présence de jeunes feuilles (les feuilles estivales de la saison passée sont détruites en hiver). Les jeunes feuilles se reconnaissent car elles sont bien vertes et pas abimées.
Ce n'est pas le cas de Viola odorata.

dimanche 10 février 2008

Viola suavis M. Bieb

Voilà, qu'après l'hiver (qui se raccourcit de plus en plus), la nature refait surface.
Se chauffant des premiers rayons de soleil du mois de févier une petite violette pointe sa corolle bleu pâle entre les pierres d'un vieux mur.


Elle fait partie du groupe des violettes (sous-genre Viola) qui se caractérisent par des stipules non palmatiséquées ou pennatiséquées (comme le sous-genre Melanium = Pensées), mais au maximum frangées.
Ce sous-genre présente des fleurs d'abord chasmogames bien visibles et peu fertiles en début de saison puis des fleurs cléistogames beaucoup moins visibles dont la floraison dure beaucoup plus longtemps.


En ce qui concerne notre espèce, elle n'a pas de tige et a des sépales obtus. Elle possède des stipules largement lancéolées dont les franges sont fréquemment supérieures à 1 mm, ainsi que des rameaux stoloniformes en général courts et épais.

La violette suave a un léger parfum plus subtil que la violette odorante, elle est aussi moins prononcée dans ses couleurs. La violette odorante tire sur le violet foncé alors que Viola suavis est bleue.



Le pétale inférieur est veinée de violet foncé (mais pas toujours) les nervures sont peu nombreuses et peu ramifiées.

On voit bien l'éperon qui est souvent en cornet sans que se soit un critère sûr.


Une stipule frangée avec des franges supérieures à 1 mm. Elle est plus frangée que Viola hirta et que Viola odorata.


La détermination des violettes est délicate (je trouve) il faut observer les stipules attentivement et bien souvent observer la fleur en détails (nectaires).