dimanche 10 février 2008

Viola suavis M. Bieb

Voilà, qu'après l'hiver (qui se raccourcit de plus en plus), la nature refait surface.
Se chauffant des premiers rayons de soleil du mois de févier une petite violette pointe sa corolle bleu pâle entre les pierres d'un vieux mur.


Elle fait partie du groupe des violettes (sous-genre Viola) qui se caractérisent par des stipules non palmatiséquées ou pennatiséquées (comme le sous-genre Melanium = Pensées), mais au maximum frangées.
Ce sous-genre présente des fleurs d'abord chasmogames bien visibles et peu fertiles en début de saison puis des fleurs cléistogames beaucoup moins visibles dont la floraison dure beaucoup plus longtemps.


En ce qui concerne notre espèce, elle n'a pas de tige et a des sépales obtus. Elle possède des stipules largement lancéolées dont les franges sont fréquemment supérieures à 1 mm, ainsi que des rameaux stoloniformes en général courts et épais.

La violette suave a un léger parfum plus subtil que la violette odorante, elle est aussi moins prononcée dans ses couleurs. La violette odorante tire sur le violet foncé alors que Viola suavis est bleue.



Le pétale inférieur est veinée de violet foncé (mais pas toujours) les nervures sont peu nombreuses et peu ramifiées.

On voit bien l'éperon qui est souvent en cornet sans que se soit un critère sûr.


Une stipule frangée avec des franges supérieures à 1 mm. Elle est plus frangée que Viola hirta et que Viola odorata.


La détermination des violettes est délicate (je trouve) il faut observer les stipules attentivement et bien souvent observer la fleur en détails (nectaires).

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