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mercredi 17 août 2011

quelques espèces corses !

Les vacances en corse, c'est le rêve.  des plantes inconnues à découvrir, quelques raretés et de magnifiques paysages.
 C'est parti !
quelques raretés pour commencer.


Celles du littoral
Rouya polygama magnifique ombelifère Protégée très localisée



Spergula macrorhiza sur replats arénacés halophiles Protégée
 


Elaeoselinum asclepium ssp meoides Protégée uniquement une station en corse


Cressa cretica rare en corse


Puis quelques autres non inféodés aux milieux littoraux
Carlina lanata peut être la seule station corse...
 


Eryngium pusillum sur son unique station corse
 


Asplenium sagitatum trop content de le voir celui là! protégée


 Heliotropium supinum quelques stations au sein d'une réserve naturelle


Pimpinella lutea très rare et en sursis (au moins sur cette station) en corse protégée



 Puis quelques quelques espèces du maquis et de montagne

Teucrium marum


Stachys corsica


Neatostema apulum


Mentha requienii



Stachys glutinosa


 Doronicum corsicum



Puis quelques espèces plus littorales

Oenanthe globulosa


Euphorbia hirsuta


Schoenus nigricans

Pancratium maritimum

Pycnocomon rutifolium


 Juncus subulatus


Solenopsis minuta ssp corsica
 



A refaire sans plus attendre au printemps!!!

mardi 19 avril 2011

Asplenium cuneifolium

Une fougère, qui ne pousse que dans une seule localité en France. Effectivement sur place le milieu se repère de loin, bien différents des milieux alentours.
Perdus dans les rochers quelques pieds parsemés de ci de là et voilà c'est tout pour la France.

Cet Asplenium est très proche de la forme serpentinicole d'Asplenium adiantum-nigrum, il s'en distingue par un limbe plus claire se desséchant en hiver pour ce qui est des critères macro. Il ne pousse que sur serpentine.


samedi 2 avril 2011

Sortie Iséroise

Première sortie de l'année en Isère d'un bout à l'autre du département, des affleurements granitique viennois à l'agglo grenobloise.
Partis pour rechercher des mousses  (notamment des Riccia) nous sommes tombés sur quelques espèces sympas

 Crassula tilieae

Aspenium foreziense



Spergularia pentendra



De retour dans l'agglo grenobloise un petit détour pour admirer Tulipa sylvestris ssp sylvestris

lundi 12 mai 2008

Petite virée dans le Verdon

Quelques jours au soleil du Verdon et voici une moisson d'espèces nouvelles pour moi.

en voici quelques unes:

Viola jordanii : J'ai fait de grands bonds quand je suis tombé dessus dans une forêt sèche en descendant au bord du Verdon. Les grandes stipules dentées et plus longues que le pétiole sont un bon critères d'identification. Rare et protégée.

La sabline du Verdon : Moehringia intermedia plante protégée au niveau national

Sempervivum calcareum endemique des alpes sud occidentales


Clypeola jonsthlaspi
Fritillaria involucrata : la fleur est un peu passée, elle est normalement de teinte verdâtre mais les 3 feuilles supérieures foment un involucre et les autres sont opposées.

Matthiola fruciculosa : magnifique brassicaceae proche de la matthiole du Valais.

Plantago lagopus
Sclerochloa dura : je le cherchais depuis longtemps celui-là, très belle poacée.


Anthriscus caucalis : trouvé au pieds des falaises calcaires dans les abris sous roche du Verdon.

Asplenium jahandiezii endemique des gorges du Verdon, les pinnules sont adnées au rachis. Plante protégée au niveau national.

Les hameçons de Astragalus hamosus

Le toupet de Bromus rubens

Carduus pycnocephalus

samedi 19 janvier 2008

Les fougères.

J'ai déjà présenté quelques espèces de fougères (Cystopteris, Botrychium de loin mon préféré) mais il y en a beaucoup d'autres et l'Isère avec 58 espèces est un département parmi les plus riches.

Les fougères sont plus évoluées que les mousses parce qu'elles possèdent des vaisseaux conducteurs de sève.
Elles n'ont cependant pas acquis autant d'indépendance vis à vis de l'eau que les plantes à fleurs.
Elles ont impérativement besoin d'eau pour une phase de leur reproduction, lorsque les anthérozoides nagent à la surface du prothalle pour rejoindre les archégones.

Les plantes à fleurs quant à elles même si elles ont des besoins variés en eau pour leur croissance, peuvent se passer complètement d'eau pour la reproduction.

Beaucoup de fougères se rencontrent donc dans des milieux où l'humidité est grande (forêts, ravins, rochers suintants...) mais certaines ont réussi à limiter leurs besoins en eau en dehors de la reproduction (bon nombre de fougères poussent dans des anfractuosités de rochers, d'autres supportent même la dessiccation comme le Ceterach officinarum).


Voici quelques photos de fougères fréquentes dans le département :

Dryopteris villarsii
caractéristique des fentes de lapiaz des rochers calcaires en montagne

Dryopteris affinis (ssp borreri)

Plante très proche de D. filix-mas, il s'en distingue (entre autre) par les taches noires à l'attache des pennes sur le rachis.

Asplenium adiantum-nigrum
plante à feuilles luisantes se développant surtout sur substrat acide


Asplenium fontanum

Beaucoup de fougères se ressemblent énormément au premier abord. L'observation des bons caractères et un peu d'habitude permet la plupart du temps d'en venir à bout.

Comme le dit Rémy Prelli, avec une telle délicatesse comment leur pardonner de ne pas fleurir...